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Chemical Brothers
We are the Night
The Chemical Broth

44.We are the Night

The Chemical Brothers
Electro
Virgin   (Album Original )

Royaume-Unis  07/2007

Depuis 89 que ces ces braves Tom Rowlands et Ed Simons nous font partager sur les dancefloor du monde entier leur musique pleine d'invention et de générosité...
  
 


 



1. The Beatles..
2. The Velvet Undergrou..
3.  Godspeed you Black ..
4. The Magnetic Fields..
5.  Pulp..
6. The Clash..
7. The Beach Boys..
8.  Lou Reed..
9.  Andrew Bird..
10. The Stone Roses..
11.  Sufjan Stevens..
12. The Kinks..
13.  David Bowie..
14.  Nick Drake..
15. The Nice..
16.  Bjork..
17. The Left Banke..
18.  Bob Dylan..
19.  Radiohead..
20.  Silverchair..
21.  Sagittarius..
22.  Patti Smith..
23.  Blur..
24.  Serge Gainsbourg..
25.  X..
26. The Smiths..
27. The Zombies..
28.  Bran Van 3000..
29.  Brian Eno..
30.  Jonathan Richman..
31. The Mamas & Papas..
32. The Doors..
33.  Sonic Youth..
34. The Arcade Fire..
35. The Apartments..
36.  Pink Floyd..
37.  Neil Young..
38.  Depeche Mode..
39.  Tindersticks..
40. The Stooges..
41.  Jorane..
42. The Sonics..
43. The Pixies..


45.  Air..
46.  Van Morrison..
47.  Daft Punk..
48.  Bruce Springsteen..
49.  Television..
49.  Van der Graaf Gener..
50.  Ratatat..
51.  MGMT..
52. The Moody Blues..
53. The Sparks..
54. A Silver Mount Zion..
55.  Love..
56.  Soulwax..
57.  Chris Isaak..
58.  Belle & Sebastian..
59.  Death in Vegas..
60.  Scott Walker..
61.  Elvis Costello..
62. the Beastie Boys..
63.  Tori Amos..

  

Chemical Brothers est sans doute le groupe encore en pleine activité auquel je suis le plus attaché affectivement. Ce sont des gens sympathiques (en interview, ils me font rire, un peu comme les Basement Jaxx, dans leur côté ‘nerds‘ et aussi enthousiastes qu’à la première heure), et ils n’ont pas honte de faire une musique que les pseudos branchés et auditeurs des coffrets Inrocks ou des Nova Tunes vont qualifier de lourde, sans finesse. N’empêche que voilà, 20 ans après, ils sont toujours là, et au meilleur de leur forme qui plus est. Alors arrêtons un peu le snobisme, sérieusement, je me rappelle entre autre d’un triste chroniqueur qui aura affirmé que « si les Chemical Brothers était un gâteau, ce serait une grosse pâtisserie pleine de chantilly, que si c’était une voiture, ce serait 4x4 rutilant »… pff non seulement le propos est faux, mais le style est pathétique, qu’il se taise ce pauvre garçon : car si les Chemical était un gâteau, ce serait une galette, dont la frangipane (franjicat ?) révèle mille saveur, sous des dehors parfois grossiers, sous une patte qui s’effeuille (sans oublier la fève: la pépite de l’album à chaque fois !). Et si c’était une voiture eh bien… eh bien rien, je ne m’intéresse pas au voiture donc je ne vais pas continuer à m’enliser plus longtemps. Pouf pouf, reprenons…

Pour en revenir à l’article, je précise que le choix par rapport aux Chemical Brothers que j’adore ne s’est pas fait sans mal.  Je pourrais en effet faire figurer ici deux albums de ce groupe : Surrender et ce dernier album. Magnifiques tous deux , dans des registres différents, Surrender est le jour, le psychédélisme acide de la fin de première période du groupe (avant le déclin enclenché par Come with us puis surtout le médiocre Push the Button, enfin… médiocre de leur part, disons !).  We are the Night est quant à lui, ben, la nuit, oui (je ne vais pas chercher bien loin, je sais..). C’est un album à la fois délicat et puissant (ce dernier point étant bien affirmé par la présence des Klaxons, car n’oublions jamais que les faux frères ‘chimiques’ savent toujours dégoter les meilleurs groupes du moment, de Mercury Rev à Bloc Party, au côté de leur héros de jeunesse : New Order ; Spiritualized, et un Gallagher de passage).
C’est surtout un album où on n’a jamais senti les Chemical aussi généreux, voulant à ce point donner du plaisir à leurs auditeurs : de We are the Night, si planante, à la montée sidérante de Burst Generator (une vraie bombe pour piste de danse), en passant par l’aspect ludique dans les rebonds de Saturate, ou dans les instructions comiques de Salmon Dance. Do it again même, le single en deçà de la majorité des pistes de l’album reste plus qu’intéressante. Et puis il y a cette piste de conclusion, qui à elle seule pourrait justifier une place au Panthéon (houla !) : The Pills won’t help you now. Portée par la belle voix du chanteur de Midlake, c’est désormais LE morceau de bravoure d’un groupe qui s’émancipe définitivement des étiquettes, Big Beat, Electro Rock, etc… auxquelles on a toujours voulu les limiter : The Pills… est un chef d’œuvre pop, folk ou bien un chef d’œuvre electro (cette montée de synthé au deuxième couplet, après le démarrage de batterie, à donner des frissons). Le seul titre qui puisse rivaliser avec leur précédente bombe, Out of Control (qui lui, avait surtout une énorme force affective du fait de l’hommage sincère mais appuyé à New Order et Joy Division). The Pills… , enfin, est la dernière étape d’un voyage de douze pistes, soit près de 70minutes (quand je vous parlais de générosité), pour tout public, tout type d’auditoire (boîte de nuit, salon, chambre nuptiale), un voyage rétro-futuriste organisé par un groupe qui reste, près de 20 ans après ses débuts, l’un des plus novateurs et des plus précieux dans un monde musicale de plus en plus formatée par les nouveau diktats (internet, itunes, l’intelligentsia de la critique…)

A ne pas manquer:
    The Pills won't help you now
    Saturate
    We are the Night
    Burst Generator

Si vous avez aimé, vous avez aussi:
     Daft Punk
    Underworld
    Justice
    Leftfield