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Ziggy Stardust & The Spiders from Mars |
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  1. The Beatles.. 2. The Velvet Undergrou.. 3. Godspeed you Black .. 4. The Magnetic Fields.. 5. Pulp.. 6. The Clash.. 7. The Beach Boys.. 8. Lou Reed.. 9. Andrew Bird.. 10. The Stone Roses.. 11. Sufjan Stevens.. 12. The Kinks..  14. Nick Drake.. 15. The Nice.. 16. Bjork.. 17. The Left Banke.. 18. Bob Dylan.. 19. Radiohead.. 20. Silverchair.. 21. Sagittarius.. 22. Patti Smith.. 23. Blur.. 24. Serge Gainsbourg.. 25. X.. 26. The Smiths.. 27. The Zombies.. 28. Bran Van 3000.. 29. Brian Eno.. 30. Jonathan Richman.. 31. The Mamas & Papas.. 32. The Doors.. 33. Sonic Youth.. 34. The Arcade Fire.. 35. The Apartments.. 36. Pink Floyd.. 37. Neil Young.. 38. Depeche Mode.. 39. Tindersticks.. 40. The Stooges.. 41. Jorane.. 42. The Sonics.. 43. The Pixies.. 44. The Chemical Brother.. 45. Air.. 46. Van Morrison.. 47. Daft Punk.. 48. Bruce Springsteen.. 49. Television.. 49. Van der Graaf Gener.. 50. Ratatat.. 51. MGMT.. 52. The Moody Blues.. 53. The Sparks.. 54. A Silver Mount Zion.. 55. Love.. 56. Soulwax.. 57. Chris Isaak.. 58. Belle & Sebastian.. 59. Death in Vegas.. 60. Scott Walker.. 61. Elvis Costello.. 62. the Beastie Boys.. 63. Tori Amos.. |
Il faut aimer cet album de Bowie pour plusieurs raisons extérieures. Tout d'abord parce que, de tous les personnages qu'il aura su créer, Ziggy stardust, clone de Vince Taylor, est l'un des plus intéressants, bien plus qu'Aladin Sane, ou que d'autre centaure du Diamond Dogs, qui sont eux (elles ?) plus à ranger parmi les bêtes de foire à la Alice Cooper ou Kiss. Puis autre élément clé de l'album : toute sa tournée promotionnelle, la dernière avec son groupe des Spiders from Mars (avec pour bassiste son futur producteur, Tony Visconti), que le grand David Jones clôturera par un… suicide rock'n roll. Sans doute la plus belle mise en scène de l'histoire du rock. Bowie, sous les traits tirés d'un Ziggy de retour de bringue et cocaïné jusqu'à la moelle, fatigué de plusieurs mois de tournées, de concerts quotidiens, annonce dans une solennité religieuse la fin de son personnage, qui l'aura suivi durant tout ce début de la nouvelle décennie. Le public hurle, ne comprend pas cette future mise à mort, puis Bowie peut, historiquement graver à tout jamais la plus belle musique qu'il aura composé durant ses près de 40 ans de carrière. A voix basse, Ziggy commence donc acapella les premières paroles de Rock'n Roll Suicide, et signe donc son arrêt de mort ; la suite de la soirée, on la connaît puisqu'elle figure parmi les plus grandes soirées mondaines que la Grande-Bretagne ait connue, il y aura tout le gratin, le frère ennemi et véritable inspirateur glam, Marc Bolan des T-Rex, les Stones avec un Mick Jagger qui invitera l'ex Stardust à un slow des plus tendancieux (du pain béni pour la presse), etc, etc… Ainsi Ziggy Stardust jouit donc ( !?!) et avant toute chose d'un contexte magique, celui d'une époque morne en matière de rock'n roll, dominée par la mise en spectacle plus que par le talent (c'est l'ère du glam et des performers, à la Alice Coper ou autres New York Dolls), LA période propice à l'envolée de ce cher David Jones. Mais à présent, si on se focalise un peu plus sur la musique, on se rend compte que l'album n'est pas forcément beaucoup plus intéressant que Hunky Dury, que même Low, ou encore le récent Heathen. Mais tout ce contexte, ce concept font de cet album le plus propice aux rêves. Les envolées de Starman, Ziggy Stardust et sa Lady, ou autres Moonage Daydream en font un album incroyablement attachant. Et puis quelle musique peut autant mériter le terme d' «expiatoire» que le sublissime Rock'n roll suicide ? A ne pas manquer:
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