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Scott Walker
Scott 4
Scott Walker

60.Scott 4

Scott Walker
Pop baroque
Philips Records   (Album original )

Etats-Unis  11/1969

quelle classe et nonchalance, ce Noel..
  
 


 



1. The Beatles..
2. The Velvet Undergrou..
3.  Godspeed you Black ..
4. The Magnetic Fields..
5.  Pulp..
6. The Clash..
7. The Beach Boys..
8.  Lou Reed..
9.  Andrew Bird..
10. The Stone Roses..
11.  Sufjan Stevens..
12. The Kinks..
13.  David Bowie..
14.  Nick Drake..
15. The Nice..
16.  Bjork..
17. The Left Banke..
18.  Bob Dylan..
19.  Radiohead..
20.  Silverchair..
21.  Sagittarius..
22.  Patti Smith..
23.  Blur..
24.  Serge Gainsbourg..
25.  X..
26. The Smiths..
27. The Zombies..
28.  Bran Van 3000..
29.  Brian Eno..
30.  Jonathan Richman..
31. The Mamas & Papas..
32. The Doors..
33.  Sonic Youth..
34. The Arcade Fire..
35. The Apartments..
36.  Pink Floyd..
37.  Neil Young..
38.  Depeche Mode..
39.  Tindersticks..
40. The Stooges..
41.  Jorane..
42. The Sonics..
43. The Pixies..
44. The Chemical Brother..
45.  Air..
46.  Van Morrison..
47.  Daft Punk..
48.  Bruce Springsteen..
49.  Television..
49.  Van der Graaf Gener..
50.  Ratatat..
51.  MGMT..
52. The Moody Blues..
53. The Sparks..
54. A Silver Mount Zion..
55.  Love..
56.  Soulwax..
57.  Chris Isaak..
58.  Belle & Sebastian..
59.  Death in Vegas..


61.  Elvis Costello..
62. the Beastie Boys..
63.  Tori Amos..

    Encore un oublié ! Ce qui peut s’avèrer étonnant dans ce cas précis, car au-delà de la qualité musicale, Scott Walker inspire en plus, dès sa première écoute un sentiment de grandeur, d’un autre âge presque, entre le registre d’un crooner américain et la grande chanson française. On sait qu’il est un fan éperdu de Brel, qu’il aura repris Amsterdam et Mathilde dans Scott Walker 1  (c’est d’ailleurs à travers ses reprises que Bowie découvrira le chanteur belge), après avoir quitté son groupe qu’il a créé avec son frère, les Walker Brothers (auteurs entre autre de The Sun ain’t shine anymore).

  La tétralogie 1, 2, 3 et 4 est un peu sa Chapelle Sixtine, même si le grand Scott aura, par intermittence, participé à d’autres projets uniques et impressionnants, telles que Climate of Hunter en 84 ou le très flippant et expérimental Tilt en 95 (dernièrement Drift, sorti en 2005, encore plus neurasthénique). Mais jamais rien d’aussi beau que ces albums, pouvant réconcilier toutes les générations. Le 4 est la digne conclusion aux trois classiques 1, 2 3 (déjà vu mieux, comme titres !), encore trop sous l’égide de Brel pour arriver à affirmer sa pleine personnalité (quoique Copenhagen dans le 3 reste son morceau de bravoure). Dans le 4 et quatrième, il s’envole pour des compositions personnelles aussi belles, pures que Duchess, Boy child, ou The Seventh Seal, inspiré par le film de Bergman (à ne pas douter de la grande culture européenne de Walker), ou son très amusant The old man’s back again.

  Plus joyeux sans doute que le 2 ou l’assez mélancolique 3, mais aussi mieux composé, plus ambitieux en fait. Des morceaux à l’orchestration aussi ambitieuse que les plus belles compositions de Phil Spector ou de Van Dyke Park. Tant de qualités qui font mériter le respect, et très certainement une deuxième chance.





A ne pas manquer:
    Duchess
    The Seventh Seal
    The old man’s back again
    

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     David Bowie
     Lou Reed
    Jacques Brel
    Neil Hannon